De nombreuses histoires racontent les origines de la pratique de la magie. Les marquantes ont été celles des Nephilim, qui parlent d’anges déchus apprenant aux femmes les secrets de la sorcellerie ; ou encore celles des Annunakis qui selon la légende, sont venues dominer l’homme en laissant sur leurs chemins des connaissances scientifiques et occultes. La seule chose dont on est réellement certain aujourd’hui, c’est que la magie a été pratiquée depuis la nuit des temps et se fait encore entendre jusqu’à nos jours.

S’il n’existe réellement qu’une seule magie, celle-ci se subdivise en plusieurs disciplines. Entre autres, on peut citer la magie blanche, la magie noire, le satanisme, le Goétie, la magie rouge, le Palingénésie, la magie verte et la sorcellerie. Au fil des siècles, ces différentes disciplines de la magie ont chacune atteint un degré élevé de sophistication jusqu’à formé pour l’apprenti-sorcier, une discipline indépendante.

Si plusieurs de ces pratiques magiques se sont dissoutes avec le temps, certaines d’entre eux continuent de faire partie de la vie de l’humanité. En effet, de nos jours, nombreuses personnes ou associations secrètes continuent d’étudier et de perpétuer ces disciplines ésotériques. La magie va de paire avec la sorcellerie et l’un ne va pas sans l’autre. À eux deux, ils ne cessent de se développer et de se révéler petit à petit au monde. Leurs influences dans la vie de l’homme est tellement palpable que même les scientifiques commencent à valider la connaissance des anciens sur la magie. Cela se justifie par le fait que des disciplines orientales telles que l’acupuncture ou le yoga, dont l’efficacité est de plus en plus reconnue.

Qui est réellement le sorcier ?

Un sorcier est tout d’abord, un matérialiste invétéré. Il ne s’agit pas ici du matérialisme que l’on a l’habitude d’entendre dans notre langue courante, mais du matérialisme dans le plus pur agrément du terme. En effet, un sorcier est en perpétuel communication avec la matière, et à force de faire corps à corps avec celle-ci, il devient lui-même matière. Pour lui, l’art magique est une façon d’obtenir ce dont il désir et d’accentuer son existence. C’est un être qui peut paraitre, dans ses raisonnements, un peu irréaliste.

Le sorcier a hérité de différents surnoms dans différents pays. Dans le centre de la France par exemple, on le connait par le nom de Jean-Loup ; tandis qu’en Normandie, on l’appel vieux-gars. Il est également connu par beaucoup de personne comme étant le panseux, le connaissant des campagnes, le maître de la lune et du feu, le complice des eaux et des arbres… Il faut savoir que le sorcier est contrairement, à la mauvaise image qu’on a, une personne douée de raison. Il cultive ses propres conceptions des choses et a une vision assez large de la vie. C’est également un grand poète, n’osant jamais dévoiler visage à l’Eternelle, dont la gloire est sa principale raison de vivre.

Les moyens de sorcellerie

Les moyens de la sorcellerie sont très diversifiés. L’initiation du sorcier ou de la sorcière ne se fait qu’après plusieurs mois, voire après des années d’entrainement intensifiés. Selon la légende, l’épreuve d’initiation est marquée par le transfert des pouvoirs par l’enseigne aux apprentis, qui eux deviennent à leurs tours des sorciers à part entière. Les principaux moyens de sorcellerie peuvent être classés en cinq catégories bien distinctes. Il s’agit en premier lieu, de la magie verte, qui est l’art d’approfondir l’utilité les végétaux selon la tradition. En second lieu, on a la méthode d’évocation, qui est le maniement des forces égrégoriques ou des forces naturelles. Le troisième moyen de sorcellerie est l’envoutement. Viens en quatrième position, la magie sexuelle ou la manipulation de l’énergie vitale. Enfin, le talismanie, qui veut dire art de confectionner les talismans, et les pentacles qui sont des charges présomptueux symboliques, ayant un lien étroit avec les forces planétaires.

En réalité, la sorcellerie peut être définie comme étant une magie de puissance, dont chaque discipline est orientée vers les éléments du monde matériel.

Il arrive que le sorcier déborde fréquemment de son art, et fait de larges irruptions dans la magie et même parfois, dans la kabbale. On peut également parler de magie lunaire en termes de sorcellerie. En effet, il faut savoir que les cycles de la vie ainsi que l’inconscient se rapportent à la lune ; tandis que la raison et la spéculation intellectuelle orientent leurs liens vers le soleil. Dans cette optique, le sorcier souhaitant pratiquer une magie active est tenu de comprendre la fusion des symbolismes lunaires, et savoir la maîtriser.